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340 REGISTRES DU BUREAU [1671]
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CCCCXLIV [CXXX1]. — [Lettres du Roi et de la Reine mère
DEMANDANT UN NOUVEL ENVOI D'ARGENT À MeTZ SUR LES] III° MIL LIVRES.
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4 juillet 1571. (A, fol. 186 r°; B, fol. g4 v°.)
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De par le Roy.
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en rembourserez sur les deniers qui proviendront desd, trois cens mil livres; lesquelz nous vous prions et neantmoins mandons faire achever de fournir cu la meilleure et plus grande dilligence que pourrez. Et en ce faisant, vous ayderez grandement à l'advancement et establissement de cest affaire si urgente et necessaire.
k Donné à Monceaulx (2>, ce quatreiesme Juillet mil cinq cens soixante unze'3'n.
Signé:" CHARLES ».
Et au dessoubz : "Pinartn.
Lettres de la Royne.
"Messieurs, je vous prie, suyvant ce que le Roy monsieur mon filz vous escript, regarder à trouver par tous les moyens qui vous seront possibles, soit par emprunt ou aultrement, jusques à la somme de cent mil livres, afin de les envoyer à Metz, avec les aultres deniers de la subvention qui y sont desjà, pour ce qu'ilz ne se trouvent suffisans pour contanter les Reistres et faire avec eulx qu'ilz attendent le reste(4). Vous sçavez combien cela touche le repos de ce Royaulme et le vostre particullier, qui me gardera de vous faire ceste lectre plus longue, si ce n'est pour vous dire que vous ne scauriez faire service plus à propos au Roy mondict seigneur et filz. Priant Dieu, Messieurs, qu'il vous ayt en sa saincte et digne garde.
"Escript à Monceaulx, ce quatreiesme jour de Juillet mil cinq cens soixante unze, n
Signé:" CATH ERINE».
Et au dessoubz : k Pina rt n.
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"Très chers et bien aînez, pour cc que les deniers qui ont esté à ceste premiere Voicture envoyez à Melz, ne sont suffisans pour contanter les Reistres et les faire attendre pour le surplus de ce qui leur est deub, s'il ne leur est encores promptement envoyé quelque bonne somme davantage ; considerant que ce faict n'importe pas moins que du repoz de tous noz subjeetz et particulierement des marchans, habitans de nostre bonne ville de Paris, pour le commerce et trafficq qu'ilz font ordinairement avec ceulx de la nation germanique, et pour eviter l'occasion que lesdictz Reistres qui sont de present à Con-fluans (l>, bien près du nombre de trois mil chevaulx, ainsy qu'avons certainement sceu, pourroient prendre de faire mal en noz frontieres et plus avant en nostre Royaume, et y arrester et prendre noz subjeetz, comme il leur est permis par noz obligations ;
«Nous avons aussi tost advisé de vous faire ceste lectre, pour vous dire et prier que, sur tous les services que desirez nous faire, et aultant que vous aymez vostre repoz et soullagement et de noz aultres subjeetz, vous ayez à trouver promptement sur vostre credit, et sur ce qui reste à payer des trois cens mil livres que nous debvez fournir en ceste presente année, pour la subvention generalle, ia somme de sept ou huict vingtz mil livres ou pour le moins jusques à cent mil livres, et icelle mectre tout incontinant ès mains du commis à Paris du jeune Recepveur de Vigny, pour estre incontinant envoyée aud. Metz. Et d'icelle somme, ensemble de ce qu'avez ja fourny pour envoier audict Metz, vous vous
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l') ConQans-en-Jarnisy, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Briey (Meurthe-et-Moselle), au confluent de l'Orne et de Tiron.
"- Montceaux, canton et arrondissement de Meaux (à dix kilomètres). Catherine de Médicis y avait fait construire un château en 1547.
(3> Les officiers des Cours souveraines ne payant toujours pas leurs cotisations, reçurent de nouvelles admonestations de Charles IX, datées do Montceaux, le 2 juillet. Il leur dit que, passant dernièrement à Paris, il avait appris qu'aucun d'eux n'avait encore acquitté les taxes, et qu'alors il avait décidé de mettre arrêt sur leurs gages et expédié los ordres à leurs receveurs particuliers de ne payer que ceux qui pourraient faire "apparoir de la quittance du Receveur de Vigny. Et, ajoute-t-il, afin que chascun d'entre vous en soit adverty, nous voullons que Ia presente soit leue en pleine court... -. (Archives nat., Parl., X" 1632, fol. 36i.)
(,) Var. set faire avec eulx que en attendant le reste» (A).
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